La première sensation qui nous vient
quand on parle d’Hydra, c’est le calme.
L’île est totalement dépourvue de voiture et ça fait un bien fou ! Nous avions « abandonné » notre voiture le long des quais d’Ermioni.
Le bateau de 17h30 nous emmenait pour notre étape de 1 jour et 2 nuits sur Hydra. Notre arrivée majestueuse dans ce petit port au coucher du soleil n’était qu’un début pour les bons moments que nous allions passer ici.
Notre court séjour a d’abord débuté par une grasse mat’. Et oui, quand rien n’est planifié, on a le temps de lézarder. Mais il faut quand même se bouger un peu, et nous prenons le petit déjeuner sur le port d’Hydra, entre les ânes qui chargent leurs denrées et le bateau de ravitaillement en eau. Car malgré son nom, Hydra ne possède pas de source d’eau potable ! Tout est amené depuis le continent.
Comme toujours, sur une île, nos 2 têtes de voyageurs pensent différemment :
– Monsieur M veut se baigner, aller voir sous l’eau (si j’y suis….)
– Madame M veut monter en haut voir le panorama
Et comme toujours le meilleur choix,
c’est de ne pas choisir et faire les 2.
Nous partons donc en randonnée vers le monastère de Profitis Elias. Le parcours monte et monte (et monte encore) sur un pavage parfaitement entretenu, heureusement en partie sous les pins. Car bien qu’au mois d’octobre, les températures sont bien chaudes en plein soleil ! Après 1h30, nous arrivons en haut où bien sûr le monastère est fermé (fermé après 12h, et oui grasse mat’ oblige nous sommes arrivés tard !).
Mais le panorama se révèle majestueux sur le village en contrebas et sur les îles et îlots de l’ouest. Pour les romantiques, comme nous, n’oubliez pas d’admirer le Mont Eros !!
Au retour nous empruntons un sentier original, le « on y va tout droit à travers tout ! ». Et comme on regarde le paysage, on ne fait pas attention à nos pieds…. C’est surtout à travers les adorables chardons que nous marchons et qui nous griffent de partout.
Mais cela valait vraiment le coup car nous traversons des zones en friche avant d’atteindre de belles petites ruelles isolées couvertes de chaux. Dans ce labyrinthe blanc, à chaque intersection, nous choisissons toujours la voie en descente, ce qui nous ramène forcément sur le port (logique, isn’t it ?)!
Revenus en bas, il est temps pour nous de passer à l’eau ! Nous nous baignons à la sortie du port, sur des « plages », dalles de béton aménagées. Avec un peu de courage, nous aurions parcouru 200m de plus pour atteindre une véritable petite crique. Mais bon… on ne l’a su qu’après ! En effet, alors que Monsieur M. continuait à se baigner et se préparait une petite oursinade maison, je suis partie seule en quête de paysages côtiers direction Kaminia et Vlychos.
Un parcours superbe sur les falaises, surtout juste avant le coucher du soleil, quand le soleil fait chauffer les façades chaulées, miroiter la mer et illumine les îlots du large.
Alors, Hydra n’est-elle pas vraiment un joyau posé sur la mer ?
4 Comments
Coucou Marieke !
C’est avec le même plaisir que je viens de relire ton blog et admirer les coins splendides .
Je te-vous- souhaite d’y retourner vite-vite-très vite ! 🙂
Gros bisous du Nord …où il fait un temps radieux depuis plusieurs jours ! Si, si ! 🙂
Oh merci d’être toujours si présente et nous suivre régulièrement ! Et profite à fond de ce soleil qui fait tant de bien !
Fiouu c’est sur je suis une amoureuse de la Grèce ! Je ne connais pas ce coin mais même si le blanc est moins clinquant que dans les cyclades, ça a l’air superbe !
Je connais ton amour de la Grèce 😉 . Hydra est certainement plus verdoyante que les Cyclades, d’où ces contrastes peut-être moins saisissants, mais cela reste de toute beauté.